La Bourse Jiyuu – Hugo Sarrade a été créée en janvier 2016 à l’initiative de Stéphane Sarrade en mémoire de son fils Hugo, jeune homme de 23 ans victime des attentats qui ont frappé la France le 13 novembre 2015.
« Jiyuu » (自由) signifie liberté en japonais. La bourse incarne cette valeur en offrant à de jeunes talents la possibilité d’explorer, de créer et de construire des ponts entre la France et le Japon.
La bourse s’adresse aux étudiants de Master (ou équivalent) porteurs d’un projet de recherche ou de création lié au Japon.
Domaines éligibles :
Ce qui compte avant tout : une forte appétence pour le Japon et la volonté d’enrichir les échanges entre nos deux cultures.
Dépôt des candidatures : jusqu’au 16 novembre 2025
Délibération du jury et annonce des lauréats : 28 novembre 2025
Une expérience unique au Japon, dans un laboratoire, une institution culturelle ou un lieu de création.
Un soutien financier et symbolique, pour donner vie à un projet ambitieux.
Une communauté de lauréats engagés dans le dialogue France–Japon.
Hugo Sarrade avait 23 ans. Curieux, ouvert et passionné, il aimait explorer d’autres cultures et incarner l’esprit de liberté.
Il était étudiant en Master Informatique à la Faculté des Sciences de Montpellier et se destinait à faire de la recherche dans le domaine de l’intelligence artificielle. Il affectionnait tout particulièrement le Japon, pays qu’il connaissait bien et dans lequel il ambitionnait de réaliser sa thèse.
Hugo était fasciné par ce pays qui favorise la coexistence naturelle des sphères technologique et culturelle, dans le respect des autres et de la collectivité.
Il considérait que l’innovation naît de la confrontation à d’autres savoirs et à des approches technologiques différentes.
À travers cette bourse, sa mémoire vit dans les projets et les rêves des étudiants qui poursuivent ce même élan vers le Japon.
2016 : création de la bourse par la Fondation Mines Paris et la famille Sarrade.
2016 – 2024 : neuf éditions, des lauréats issus de sciences, ingénierie et innovation.
2025 : ouverture élargie aux industries créatives et culturelles, pour refléter la diversité des ponts possibles entre France et Japon.
C’était une expérience vraiment enrichissante dont je garde un excellent souvenir ! J’ai été intégré à un laboratoire de recherche en étant supervisée par un sensei – tuteur en japonais – formidable.
J’ai toujours rêvé d’aller au Japon, s’enthousiasme Célia Saghour, découvrir la culture japonaise en immersion pendant plusieurs mois, faire des rencontres, tout en travaillant sur un sujet passionnant, c’est totalement inespéré !
Vous pouvez contribuer à cette initiative en faisant un don via la Fondation Mines Paris.
Chaque contribution aide un étudiant à réaliser son projet et à renforcer les liens France–Japon.